Semaine « Rencontres et Découvertes » 2025 Du 6 au 10 Octobre.
Rendez-vous très attendu des fins de saison, « la semaine Découverte » nous conviait, cette année, à parcourir la région de La Baule.
Compte tenu d’un changement d’époque et vu l’intérêt affectif de nos adhérents pour ce RdV, il prend cette année le titre de « Semaine Rencontres et Découvertes ». Le titre est racoleur, la réalité fut à la hauteur.
Au départ du Pouliguen, nous sommes allés voir l’Océarium du Croisic, Les marais salant au Pradel, la cité fortifiée de Guérande et la ville de La Baule. Toujours depuis le Pouliguen, mais vers Saint Nazaire, visite du site avionique Airbus de Montoir de Bretagne, des Chantiers de l’Atlantique et pour certains, du site Escal’Atlantique, dans la base sous-marine, et du sous-marin Espadon, dans l’écluse fortifiée. Une semaine intense, dynamique et conviviale. En fin de séjour on a pu entendre, de la part de Gérard « C’est la première fois que l’on fait une vraie semaine découverte ». Notre site WhatsApp se fit l’écho d’une très bonne satisfaction.
Le lundi 6 oct., ce sont 52 équipages qui ont convergé vers le terrain de Camping des Mouettes, au Pouliguen, base de rassemblement temporaire de notre groupe 3CV. Roland, aidé par Bernard, a positionné avec bonheur les équipages sur les emplacements que le camping nous a attribués.
« Bienvenue aux 4 jours de la semaine Rencontre et découverte 2025 ». C’est par ces mots que Serge, organisateur de ce séjour, pour le 3CV, à accueilli les participants.
Rencontre, car on retrouve sur place des amis que l’on à croisé, lors des voyages, et que l’on prend plaisir à retrouver.
Rencontre, aussi avec les membres du bureau du 3CV et les organisateurs qui nous font voyager.
Découverte, car nous ne sommes pas là, que pour stationner, mais là pour voir une région qui possède beaucoup d’atouts.
Après un descriptif des activités de la semaine, du mode de fonctionnement sur le camping, de l’écoute des blagues de Sylvain et Jacky, Serge dresse une conclusion : « L’an dernier, à Bourges, vous avez exprimé le souhait d’être sur un camping et d’avoir moins de temps morts, vos vœux sont réalisés ». Puis, invitation du groupe a participer à une tartinade organisée de main de maitre par Brigitte et Roger avec l’aide de Martine, Alain, Jacques, Thérèse, Liliane, Nelly et tous ceux qui ont bien voulu donner un coup de main a ce merveilleux moment de convivialité. J’en soupçonne quelques un d’avoir ressenti de l’émotion, à retrouver les amis, car des sièges sont restés sur place.
Mardi matin, 8h45, tout le monde est là. Pas un retardataire, une merveille. Dans deux bus, direction Le Croisic pour visiter l’Océarium. Suite à une petite négociation avec le chauffeur du car, celui-ci nous promène sur la route du bord de mer, ou nous découvrons une cote magnifique et au loin, le parc éolien de St Nazaire (80 éoliennes) A l’Océarium, sous la conduite de guides, nous découvrons une faune marine superbement bien mise en valeur dans des aquariums géants. Le clou de la visite sera la nourriture des manchots du Cap (Espèce présente ici dans le cadre d’un programme mondial de préservation). Devant nous, dans l’enclos des manchots, une de nos guides donne des petits poissons à des manchots très gourmands. Cette guide nous dit également que le manchot peut descendre à 18m sous l’eau et filer dans l’eau à 30 km/h. Notre groupe est conquit.
Après midi, terre de sel. Visite des marais salant de Guérande, là ou l’on récolte la fleur de sel. Derrière des guides très compétents, déplacement vers un œillet (Zone de récolte) ou l’on apprend que l’aménagement de la zone marécageuse de Guérande est l’œuvre de moines, et que le sel utilisé, avant l’apparition des réfrigérateurs, servait à conserver les aliments. Le gros sel est au fond de l’œillet et la fleur de sel surnage au dessus. On apprend que la pluie est l’ennemie du paludier, car ça amène de l’eau douce. Pour récolter du sel, il faut du soleil, du vent et un habile travail du paludier pour faire transiter l’eau salée d’œillet en œillet. Après quelques achats au magasin, direction Guérande pour visiter cette petite citée médiévale de caractère.
Guérande. Depuis la porte St Michel, découverte d’une ville fortifiée qui fut le poumon économique de ce secteur de vie, grâce au sel. A l’intérieur des remparts, une grande rue commerçante, des maisons a pans de bois, un manoir et une place de l’église ou se concentrait toute la vie du village avec son marché.
Mercredi mâtin, 8h45, tous le monde est là et a l’heure. Un régal pour l’organisation. Direction La Baule pour visiter ce que le chemin de fer a permit de créer, une station balnéaire. Sous l’impulsion de quelques bourgeois locaux et d’investisseurs visionnaires, le petit village d’Escoublac est devenu La Baule. La guide nous mènera voir l’hôtel Royal, cœur de la station, puis les villas du 19ème siècle et pour finir l’hôtel Hermitage qui a la particularité d’avoir une partie du bord de mer pour ses clients. Le jour de notre visite, une particularité : Le ramassage des coquillages est libre et autorisé à tous. De ce fait la plage est noire de monde, chacun ayant son petit râteau et son seau.
Après midi libre. Pour les copains c’est pétanque, pour les visiteurs c’est déplacement vers le petit port du Pouliguen, pour les sportifs ce sera vélo ou marche le long du littoral. Chacun y trouve son compte.
Jeudi mâtin, début de la journée d’apothéose pour les participants, avec les visites d’Airbus et des Chantiers de l’Atlantique. Par contre, journée noire pour l’organisateur à cause de mesures de sécurité exigeantes, qui ont généré des anomalies. Tout le monde est impressionné par la visite du site d’Airbus. La demi-carlingue de l’A320, en cours d’habillage, sur une chaine d’assemblage nous laisse sans voix. Pour info, l’A320 est l’avion le plus produit au monde avec 12250 exemplaires construit à ce jour. La vision de l’arrivée d’un Beluga, figea tout le monde sur place. « Comment ça peut voler, ça ? », tellement la forme de cet avion est non conventionnelle. Chacun voudrait en voir plus mais, ….. le temps est compté et l’usine est en activité donc on ne peut pas s’éterniser. La visite du site des Chantiers de l’Atlantique sera tout aussi intéressante. A partir de tôles plates, et durant 4 ans, on réalise des bouts de bateaux (Modules) qu’un énorme portique va amener sur une coque en cours de construction dans la cale, c’est gigantesque. Dans la cale, notre regard a du mal à évaluer la hauteur du bateau en cours de construction.
De retour au camping, on clôturera ces quatre jours par un apéro dinatoire, préparé, dans des assiettes, par nos remarquables dames volontaires et dévouées….. et leurs conjoints.
Vendredi mâtin, deux organisations, deux destinations. D’un coté ceux qui vont directement à Blain et de l’autre, ceux qui continuent à vivre a l’heure de St Nazaire en allant visiter l’expo Escal’Atlantique et le sous-marin Espadon. Dans la base sous-marine, dans un décor de coursives et de cabines de paquebots transatlantique, découverte de l’époque grandiose des lignes maritimes qui partaient d’Europe pour aller vers les Amériques, l’Afrique ou les Inde. La sortie de l’expo, dans une chaloupe, après la vision d’un film d’époque, fut un régal et une merveilleuse surprise. Dans l’écluse fortifiée, verrue massive de la dernière guerre, la visite du sous-marin Espadon, qui fut le premier submersible français à naviguer sous la banquise, sera impressionnante. Petite note de fierté, ce sous-marin de la classe Narval a été construit au Havre. Point de discussion de nous tous a la sortie « Comment peut-on faire vivre 65 personnes dans un espace si petit et sans luxe (tout est apparent) ». Pour finir, du haut de cette écluse fortifié, un dernier regard sur les paquebots en cours de construction, sur les mats d’éoliennes et sur le Pont de St Nazaire qui traverse l’estuaire de la Loire.
Merci à tous pour l’intérêt porté à ce qui vous a été proposé.
Serge POUPEL